A Lectoure en Gascogne, mon carnet à tout propos. Moulins, châteaux et ruines,
à propos des chemins et des bois aussi, des plantes sauvages et comestibles, romans et légendes, à propos de la vie des gens d’ici, hier ou aujourd’hui. Carnet-éclectique.
vec son clocher cathédral, ses hôtels particuliers, ses people, Lectoure voudrait nous faire croire qu'elle est plus ville que campagne, plus spirituelle que naturelle.
Mais il suffit de faire le tour des remparts pour mesurer combien la citadelle est cernée par la ruralité. Chaque ruelle perpendiculaire à l'axe commerçant est une loge sur un théâtre rustique. Au pied de jardinets et de cimetières disposés en gradins, la scène est ouverte. Le programme est agreste, vivifiant et renouvelé au fil des quatre saisons.
Il faut rendre hommage à la troupe qui ne se lasse pas de redonner son répertoire, bien que le public soit souvent distrait et, parfois même, ingrat.
Si, heureusement, la mécanisation a facilité le travail de la terre, la pièce que nous joue l'agriculteur lectourois n'a rien de léger. Voici un tableau fabuleux et pourtant réaliste où la puissance du rôle est à l'égal de la beauté du décor.
Oui, un balcon sur la campagne gasconne, une grande scène, assurément.
Alinéas
PS. Les photos ont été prises depuis les rues de Lectoure, depuis le bastion de l'hôpital, les marronniers, la croix rouge, les boulevards du Nord et du Midi, les cimetières du St Esprit et de St Gervais, le chemin de la Boère, Cardès (oui c'est vrai, c'est le théâtre d'en face, il y avait relâche à Lectoure). Et la dernière, prise sur les planches, depuis le hameau des Ruisseaux.
Autrefois le carnet intime restait discrètement glissé dans le tiroir de l’écritoire, avant de passer, avec le temps, dans une malle au grenier, au mieux remontant à la lumière quelques années plus tard, à l’occasion d’un grand ménage, d’un héritage ou de travaux de rénovation de la toiture. Carnet de dessin des jeunes aristocrates du Grand Tour au 18ème, journal de jeune fille timide ou calepin de vieux soldat fatigué de ses batailles, parfois glorieuses, souvent inutiles, livre de main du commerçant, souvenirs, pensées, poèmes et autres tentatives littéraires. Des quantités de carnets ont ainsi été tenus avec minutie et passion. Nombreux sont ceux restés inachevés. Beaucoup ont finalement disparu. Quelques-uns ont fait le bonheur d’un descendant ou d’un chineur. Les plus précieux sont édités ou muséifiés : les aquarelles de Delacroix au Maroc, le journal d’Anne Franck, Ceux de 14 de Maurice Genevois…
Aujourd’hui, le carnet se tient sur internet. Évidemment vous me direz : « Bonjour l’intimité ! ». Mais chacun fait comme il veut. Rien n’interdit de rester déconnecté. Et, fin du fin, pour le plaisir de l’écriture « à la main », on pourra préférer, même à l’ère cybernétique, le chic d’un Moleskine logé dans la poche du veston, compagnon discret des moments de réflexion sur soi-même.
J’ai cependant choisi de vous présenter, sur ce Carnet d’alinéas précisément, trois de ces journaux d’aujourd’hui, visibles sur la toile, à l’autre bout de la planète, instantanément, par la magie de ce nouveau sésame qu’est le moteur de recherche. C’est au hasard de la rédaction de mes chroniques tous azimuts dans les domaines aussi variés que l’histoire, la botanique ou les beaux-arts, que j’ai découvert ces trois blogs (je concède exceptionnellement l’emploi du terme puisque mes consœurs françaises, deux blogueuses sur trois, ne répugnent pas à l’emploi de cet horrible substantif anglais) aux noms très personnels : Gersicotti-Gersicotta, Donohuecompostelle et EloditHello.
Gersicotti-Gersicotta - un nom bien zébuloné - existe depuis plus de dix ans. En soi, c’est déjà remarquable dans un monde où la persévérance n’est pas la principale qualité. Sylvie Legrand, gersoise d’adoption, publie ses photos, au gré de ses balades, accompagnées de quelques récits, informations et commentaires. Lectoure y a sa place. Il faut fouiller ;
il y a des clichés très intéressants et, visiblement, Sylvie a fait des progrès depuis ses débuts. Je trouve qu’elle pourrait être plus sélective et travailler le texte. Près de 1500 amis sur facebook tout de même ! Ah oui, il faut le préciser, un blog qui n’a pas sa page sur facebook (c’est encore mon cas, je fais mon discret) n’atteindra pas le public le plus large. Et c’est une des caractéristiques du carnet sur internet : vouloir être vu précisément ; liké (aimé), partagé (communiqué à d’autres), buzzé (faisant parler)… Fini, le secret de l’écritoire. Autres temps, autres mœurs.
Je veux féliciter cette grande blogueuse, pour sa capacité d’autodérision. Sylvie reproduit par exemple intégralement, bien aimablement je trouve, une critique, par une certaine revue J’aime pas et j'critique tout, de ses sujets sur les champs de tournesols, il est vrai relativement récurrents : « Encore des articles sur les tournesols ? Il est temps que madame Gersicotta se renouvelle… Que nenni, elle s’obstine malgré tout prétextant égoïstement qu'ici elle fait ce qu'elle veut comme elle veut et que si elle a envie de poster 200 articles sur les tournesols alors elle le fera au nom de sa liberté d'expression artistique ». Même pas vexée Sylvie. Allez, tiens, à titre de soutien, voilà ma contribution à la folie des tournesols, profil lectourois en prime, que mon cyber-carnet avait pourtant jusqu’ici évitée. « Tiens bon, Sylvie ».
Donohuecompostelle lui, comme son nom l'indique, est un blog pèlerin. Ellen et son amie Molly, américaines de Détroit, état du Michigan, ont marché du Puy-en-Velay à Saint-Jean-Pied-de-Port de 2013 à 2018. Je ne suis pas sûr qu’elles aient été particulièrement motivées spirituellement mais… il faut de tout pour faire un grand chemin. Saint Jacques leur pardonne.
Ellen et Molly sont donc passées à Lectoure en octobre 2014.
Nous ne commenterons pas les compliments adressés à la Mouline de Belin. Merci, c’est gentil. Plus drôle est le récit de leur circuit dans notre bonne ville. Arrivées assez tôt à la maison d’hôtes, avec 33 kilomètres dans les sabots tout de même, nos deux copines sont allées faire un petit tour Rue Nationale. Enchaînant deux bistrots, dont le célèbre café des Sports (strange eighties European discoteque decor). Et donc deux bières chacune...
Revenues à la maison, comme elles ne nous ont pas avertis : menu pèlerin comme d’habitude, et donc apéro et vin compris… Nous les trouvions un peu bizarres. La conversation était un peu débridée. Nous avons pensé, naïfs que nous sommes, que la faute en revenait à notre mauvaise expression en anglais. En fait, l’explication nous est apparue, quelques semaines plus tard. Confession sur internet. « So four drinks total, but I guess these days that’s a lot for me. I remember laughing really hard about something, but I can’t think of what it was right now. It’s making me cringe a little to remember it, though, because we were the only two people there and the owners were hovering nearby, serving us dinner and making convo, and there I was obviously on a hard buzz. I kept running up to the bathroom in my room and Molly complemented my good kidney function ».
- Allez les filles, merci, nice to welcome you in Lectoure et hips....ultreia !
Enfin, le troisième de ces blogs, EloditHello, a ma préférence. Et pourtant il n’y est pas question de Lectoure ! Oui, mais il est rédigé par une lectouroise, Elodie Chapelle, ingénieure packaging, expatriée depuis 2014 en Thaïlande. J’ai découvert ce blog par hasard via Google car, il y a quelques mois encore, il portait le nom de Lectoure-Bangkok. Essayez, vous verrez, la recherche aboutit toujours. Alors pourquoi changer de nom ? Eh bien, se justifie notre blogueuse, parce que le thaïlandais moyen ne situait pas très bien…
- Franchement, Elodie, c’est pas sympa. Si vous autres dans les postes avancés, vous mettez votre drapeau gascon dans la poche, comment on fait nous, dans la citadelle ? Oui, je sais, tu as quand même parlé du melon. C'est bien le minimum.
Allez, on ne t’en veut pas. Il est vraiment très chouette ce blog.
Je vous invite à aller y faire un tour. Vous verrez, Elodie fait des balades fantastiques, dans des pays merveilleux, Chine, Inde, Népal, Iran… Les photos sont bluffantes. Sportive, joyeuse, curieuse. C’est une jeunesse qui fait vraiment plaisir à voir.
- Adishatz Elodie. Reviens-nous, quand même !
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- Alors, qu'en pensez-vous ? Sympa le blog, hein ? Et il aurait fallu le laisser à l’ombre ? Dans le secret de l’écritoire ?
Le 3 mai 1901, dans les colonnes du journal lectourois Le Démocrate, "Organe d'action républicaine", paraît une chronique (reproduite intégralement ci-dessous) dont l'auteur, qui signe des initiales A.R.C, déclare sans ambages, sa fougue à la femme lectouroise : maman, nounou, ouvrière, jeune fille, fillette même.
Et la grisette.
Très en vogue à l'époque, la grisette est une jeune employée d'un atelier de couture, drapière, boutonnière ou passementière, chargée de porter à domicile le travail commandé par les maisons bourgeoises. D'origine modeste, son surnom lui vient de sa tenue d'un gris discret, et d'une coupe stricte. Malgré cela, sa profession l'expose au regard de l'homme, dans la rue et à domicile et, parfois tentée, coquette comme il est naturel à cet âge, la demoiselle est réputée accueillante sans être vénale. On ne la confond pas avec la lorette, qui elle, fait sans complexe commerce de ses charmes. Elle est proche par contre, du caractère de la midinette, jeune fille sentimentale qui apporte son casse-croute pour pouvoir déjeuner à la pose sur les terrasses des boulevards, où le galant, riche de préférence, passera "par hasard". Eh oui, midi...dinette.
La grisette et ses sœurs, ayant existé ou fantasmées, ont donné naissance à une incroyable galerie de personnages de romans, de théâtre, de chanson, de gravures, de cartes-postales. Les auteurs, médiocres ou de premier ordre comme Musset, Balzac et plus près de nous, Brassens dans sa magnifique Supplique pour être enterré sur la plage de Sète, ont célébré ces Mimi-Pinson. Montand lui, aime flâner sur les grands boulevards où l'on a des chances d'apercevoir deux yeux angéliques que l'on suit jusqu'à République.
Revenons sur notre Bastion et nos Marronniers. Notre chroniqueur rêve t-il ou bien les grisettes étaient suffisamment nombreuses et coquettes dans une ville certes bourgeoise mais provinciale pour le moins ? Alors, dans son élan d'affection, pour n'en décevoir aucune, il associe à l'ouvrière toutes les jeunes femmes, du peuple et de la classe élevée, qui forment, au pied du clocher, devant le grand héros sur son socle dressé, en face du panorama unique au monde des Pyrénées aux sommets de neige, un tableau idyllique, démocratique, ensoleillé et chantant. Ce doit être un optimiste. C'est aussi le style de l'époque. Pompeux.
Mais il y a les petits détails d'ambiance bien de chez nous. Par exemple, il est fait remarquer très sérieusement que nos bons employés municipaux pourraient bien sans trop de peine s'ingénier à faire reverdir la pelouse du Bastion trop foulée hélas par des pieds irrespectueux. Il faut bien que la chronique fasse passer des messages "d'action républicaine" !
Comparée aux dépêches d'aujourd'hui, comptes-rendus à minima et photos en rang d'oignon (nos amis-es correspondants-tes ne m'en voudront pas qui appliquent la consigne éditoriale), au moins cette chronique-là s'engage, s'implique et se risque. En 1901, apparemment quelques mauvais esprits dénigrent la ville injustement. On dit beaucoup de mal de Lectoure. On y trouve la vie éteinte, le mouvement commercial à peu près nul, peu de plaisirs. Grâce à la grisette et à toutes les jolies filles faisant office d'icônes, de faire-valoir touristiques, bref de décor, le chroniqueur peut affirmer que notre petite ville en vaut bien d'autres, qu'elle a ses charmes et sa gaité, et que ses enfants qui en disent du mal sont des ingrats. Une piste à suivre par notre Office de Tourisme intercommunal s'il était en mal d'outils d'action et de communication promotionnels.
En plaisantant ainsi, je prends le risque de me voir épinglé aux fourches patibulaires de la morale de notre temps. Le temps médiatique au moins. Bien sûr, il serait totalement critiquable et inimaginable de publier aujourd'hui pareille chronique, disons "galante" pour rester dans le registre sociologique ou psychologique. Il faut y voir un phénomène historique et garder de la distance par rapport à notre vision contemporaine des relations humaines et amoureuses. Ne pas refaire l'Histoire à coups de #balancetonporc.
Si nous cautionnons totalement la lutte contre les violences faites aux femmes - qui ne doit pas être celle des femmes contre les hommes mais bien celle de la société toute entière, de sa justice et de son système éducatif - nous savons depuis que le monde est monde, que la séduction et le regard sur la beauté font, heureusement et définitivement, partie de la nature humaine. Il faut aussi défendre ce Bastion-là. ALINEAS
PS. Nous devons la découverte de cette perle journalistique locale à notre ami Bernard Comte. Je partage avec lui l'amour de Lectoure, l'intérêt pour les vieux papiers... et un faible pour la grisette. Nos compagnes nous pardonnent.
Depuis les Jardins méridionaux jusqu’à Pébéret, de Tané aux Ruisseaux, les contreforts de la citadelle de Lectoure étaient, il n’y a pas si longtemps, constellés de petites constructions multicolores. Telle bicoque à l’ombre d’un grand cèdre, qu’une mamie d’en ville rejoignait à la fraîche en poussant sa brouette, pour bichonner glaïeuls, fraises et asperges. Et cette autre maisonnette croquignole résonnant encore de la faux qui couchait, à la rosée, un carré de luzerne. Plus discret enfin, un cabanon sans chevillette ni bobinette, où l’on a compté fleurette tous les printemps de la jeunesse, après avoir tiré derrière soi, l’air de rien, la porte bringuebalante.
Quelques-unes de ces positions avancées outre-muraille résistent encore dans certains havres que, de tout temps, le dénivelé a protégé de l’envahisseur et nous les tairons encore pour ne pas les trahir. Pour toutes les autres, c’est la mort lente. Ou le bull.
La petite cabane est une espèce en voie disparition.
Mon titre est-il trop racoleur ? Non, je ne suis pas nostalgique. C’est un constat, c’est tout. Il suffit de regarder nos albums photo de famille ou une collection de cartes postales pour estimer ces trésors de peu, disparus de nos faubourgs et de nos campagnes. Le sujet n’intéresse pas l’INSEE et c’est bien dommage, car on y apprendrait beaucoup sur le mode de vie d’avant… d’avant … allez d’avant l’agriculture intensive et mécanisée, d’avant les supermarchés, d’avant les jeudis devenus des mercredis.
Disons tout d’abord, foin de standard, qu’il n’y avait pas une mais autant de cabanes, de plans et de méthodes de construction, que de jardiniers, de paysans, de bricoleurs, de scouts, de moitié-fadas et de misanthropes. Montée en briques, bricolée de planches non équarries, en tôle ondulée, en branchages, en terre crue chez nos voisins du pays de Gaure et, à Lectoure, bâtie dans les règles de l’art maçon, de belle pierre de taille dorée, au profil dissymétrique, chapeautée de tuiles canal bien ordonnées, modèle réduit de la grange fermière gasconne traditionnelle, ou fignolée façon petite folie kitch, la "campagne" d’un bourgeois en manque d’espace et de lumière derrière les remparts et respectant religieusement la cérémonie du pique-nique du dimanche, quand le vin, le fromage et les pêches au sirop étaient descendus au frais, sous un linge, dans un panier au fond du puits.
Mais aujourd’hui on ne pique-nique plus à 500 mètres de la maison, du frigo, de la télé et du barbeuc ! Il y a des aires accessibles en voiture pour cela. Les jardins de mamies, eux, se font rares. C’est vrai qu’au prix du kilo de petits pois congelés, il faut être obstiné pour les semer soi-même. Et je ne parle pas de la ringardise du flirt enfantin. Un bon SMS et zou !
Attention, des cabanes on en voit encore. Chez Casto, y a tout ce qu’il faut. En kit. On peut même vous la livrer toute assemblée. Option Massachusetts ou Caraïbes, en douglas de Scandinavie. Garantie étanchéité. Ces chalets et autres HLL se cachent au fond des jardinets de ville, oui, sympas je ne dis pas, qui cependant ne font pas partie du paysage et en tout cas ne sont accueillants ni aux poètes en goguette ni aux oiseaux de nuit.
Et puis, il y a LA cabane d’aujourd’hui, cabane dans les arbres, yourte, bungalow d’architecte, éco-lodge, maison du Hobbit… Des merveilles je le reconnais, mais à quel prix et pour quel usage : soirée spa en amoureux, anniversaire de mariage, expérience exotique, au moins une fois dans sa vie… Aujourd’hui, la cabane de mon enfance s’appelle « hébergement insolite » ! Insolite, insolite ?...
Non j’insiste, la petite cabane d’autrefois disparaît de notre environnement. Victime du changement de notre mode de vie, de l’inexorable avancée de la ville, victime du temps qui n’est plus que de l’argent. Comme disparaissent d’autres plaisirs gratuits, marcher pieds nus dans les champs et les sous bois, grimper dans les cerisiers du voisin au retour de l’école, se baigner impromptu. Rideau.
La cabane est aujourd’hui objet de musée. Ou décor de cinéma : celle de Les enfants du marais pour les bons sentiments, celle du garde forestier de Lady Chaterley pour la sensualité, et puis la préférée des enfants que nous sommes restés au fond, la cabane de la bande à Petit Gibus.
« Ils réaliseraient leur volonté : leur personnalité naissait de cet acte fait par eux et pour eux. Ils auraient une maison, un palais, une forteresse, un temple, un panthéon, où ils seraient chez eux, où les parents, le maître d’école et le curé, grands contre-carreurs de projets, ne mettraient pas le nez, où ils pourraient faire en toute tranquillité ce qu’on leur défendait à l’église, en classe et dans la famille, savoir : se tenir mal, se mettre pieds nus ou en manches de chemise, ou « à poil », allumer du feu, faire cuire des pommes de terre, fumer de la viorne et surtout cacher les boutons et les armes.»
Louis PERGAUD. La guerre des boutons.
- C’est décidé. Je vais construire une cabane.
- Et pour quoi faire, Alinéas ? Mais t’es trop vieux !
- Raison de plus. Il n’est jamais trop tard pour faire une petite folie.
ALINEAS
Crédit :
- Image tirée du film d'Yves Robert La guerre des boutons.
Une fois n’est pas coutume : foin de ma littérature. Je vous invite simplement à cliquer sur le lien ci-dessous, qui vous conduira en deux temps (patienter quelques secondes), si la technique ne nous joue pas quelque entourloupe, sur une belle photo de Lectoure, publiée sur un site de relations entre lectourois, un truc un peu fourre-tout, du style café-du-commerce mais très sympa. La preuve.
Photo difficile à reproduire puisqu’elle est prise depuis une montgolfière. Banal pour les lectourois quoique... mais qui intéressera nos lecteurs éloignés.
Il paraît qu’un proverbe chinois dit qu’une image vaut dix mille mots. Je me limiterai – je ne peux pas m’en empêcher – à vous donner rapidement quelques pistes de lecture.
Vue caractéristique du paysage agreste de notre pays de Lomagne.
La photo est prise du Sud-Ouest vers le Nord-Est, c'est-à-dire pour les pèlerins "Retour à la maison", vers Le-Puy-en-Velay : Castet-Arrouy, Miradoux, Saint-Antoine, Auvillar, et la Garonne, frontière entre Gascogne et Quercy…
La ville rassemblée autour de sa cathédrale emblématique. Cité médiévale, en bas à gauche. Faubourg, en arrière-plan.
Et dans son petit vallon frais, à la cime des cyprès du cimetière Saint Gervais, au premier tiers gauche, La Mouline de Belin.
ALINEAS
PS: Petit clin d’œil à Karen et Ed qui nous suivent depuis Sacramento (Californie) et qui ont osé cette navigation pour fêter…. les 80 berges d’Edward ! Qui a dit « La jeunesse est un état d’esprit » ?
La photo publiée sur Tu es lectourois si... est de Jean-Pierre Tauziede.
Ci-dessus photo Montgolfières de Gascogne. Voir le lien ci-contre avec d'autres magnifiques vues de Lectoure et de ses environs.